Accepter l’échec

Je suis vraiment quelqu’un de nul qui n’arrivera jamais à maigrir.

Est-ce que cette phrase vous traverse l’esprit de temps en temps ? Pensez-vous réellement cela de vous ?

Le succès n’est pas définitif, l’échec n’est pas fatal : C’est le courage de continuer qui compte.

Winston Churchill

Réussir c’est apprendre à gérer l’échec

Avouez-le, vous le saviez déjà !

Depuis notre plus tendre enfance nous échouons pour réussir. C’est un fait, nous progressons par l’échec.
Ce qui est intéressant, c’est le processus d’acceptation de l’échec depuis notre enfance jusqu’à notre vie d’adulte.

Ce sentiment ne pose aucun souci lorsque nous sommes bambin car il fait parti de notre quotidien. Le contraire fait son apparition vers l’adolescence car nous refusons la moindre situation d’échec. Vous êtes-vous déjà dit : si je ne réussis pas cela alors je suis un « looser » ?

Ironie du sort, ce sont nous les adultes qui enseignons aux enfants la notion d’accepter les erreurs

L'image montre un homme qui met son pouce vers le bas. Le contraire d'accepter l'échec.
L’échec n’est pas fatal

Revenons un peu en arrière pour nous remémorer ces situations que nous avons tous vécues.

Apprendre à marcher commence par un échec

Vous comprenez maintenant ?
Dans l’apprentissage de la marche, un enfant tombe à plusieurs reprises avant de se mettre debout et de se déplacer sur ses jambes.
Face à cette succession d’échecs l’enfant ne se décourage pas, au contraire, il persévère dans sa démarche. Ses parents l’encouragent à se relever pour atteindre son objectif et le réconforte à chaque chute.

Imaginez-vous la volonté qu’il faut à un enfant pour apprendre à marcher ?

Lire et écrire c’est accepter l’échec

Je continue ma démonstration avec un autre exemple que nous connaissons tous, lire et écrire.
Nous apprenons tous à lire et à écrire par une succession d’échecs et d’erreurs. Il faut du temps et du travail pour apprendre à déchiffrer cette suite de ronds et de traits que nous appelons l’écriture.
Lorsque nous sommes enfants, chaque mot constitue une épreuve et un échec de prononciation. Or, après beaucoup de patience, nous arrivons tous (plus ou moins) à lire et à écrire.

Rappelez-vous de vos premières lignes d’écriture ainsi que vos premiers mots écrits en phonétique.

Que s’est-il passé ?

C’est la question que je me pose. Je vais vous faire un aveu, ce mois-ci j’ai échoué. J’avais pour objectif de suivre mon programme de sport et je n’ai pas réussi à réaliser les séances comme prévu.
Je suis déçu car je n’ai pas tenu la promesse que je me suis faite.
Découvrez mon projet non atteint ici : https://mondefisport.com/pas-le-temps-pour-faire-du-sport/

Alors, je dois d’être honnête avec vous et moi-même. J’ai écrit un programme idéal pour moi et je n’ai pas réussi à réaliser toutes les séances. Mais ce n’est pas une raison pour se lamenter sur mon sort. Il faut relever la tête et trouver une solution pour réussir mon objectif.

Sans faire de psychologie, je me demande à quel moment nous avons tous perdu cette volonté face à l’échec. Pourquoi culpabilisons-nous lorsque nous faisons une erreur ?

Je ne souhaite pas donner une leçon de moral sur ce débat car je pense que c’est un sentiment propre à chacun. Et vous cher lecteur du blog, comment vous sentez-vous face à l’échec de votre objectif sport ?

Accepter l’échec

Pour ma part, j’accepte cet échec car cela me permet de progresser et de me poser les bonnes questions. Je n’oublie jamais que je progresse en échouant. Personnellement, lorsque je n’arrive pas à atteindre mon but, mon corps est envahi par ma volonté et une énergie me parcourt pour trouver la solution à adopter.

Je pense que les bonnes décisions à prendre face à l’échec sont l’acceptation et le combat. A l’image d’un scientifique qui cherche la solution face à sa formule mathématique.

Apprenez de vos erreurs les amis, acceptez d’être humain et d’être imparfait. Faites des erreurs et grandissez grâce à elles.

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12 réflexions sur “Accepter l’échec”

  1. J’aime bien l’exemple de l’apprentissage de la marche. Je me suis souvent imaginé si les bébés se comportaient comme nous adulte et qu’il abandonnait après un échec « mince je n’ai pas réussi à marcher, bon aller je laisse tomber… Ramper et 4 pattes feront l’affaire » comme tu le dis on apprend par les échecs. 😉

  2. Merci pour ce commentaire 🙂
    Je pense que si on apprend à échouer régulièrement, on tombe plus sereinement et la pression est moins forte.
    C’est un entrainement….

  3. Très bon article, apprendre à gérer et accepter l’échec est essentiel. Finalement plus qu’un échec c’est souvent une leçon qui nous permet d’avancer.

  4. Merci pour cet article sur l’échec qui est si mal vécu par nombre de personnes. Et pourtant, il peut juste nous éclairer sur quelque chose qu’on ne fait pas de la bonne façon, ou bien une limite qu’on a dépassé (je pense au sport). Ce week end j’ai voullu faire un trail de 27 km, je n’avais pas du tout la pêche 🍑 . Au bout de 8 km j’ai préféré faire demi tour et laisser ceux qui courraient avec moi profiter de leur sortie. C’est décevant, mais ça veut juste dire que ce n’était pas le bon jour pour moi, et qu’il faut que j’écoute les signaux de mon corps. LA prochaine fois je suis sure que ça passera crème !

  5. Bonne question que tu poses, pourquoi la peur de l’échec, une chose normale, courante, et bénéfique, nous paralyse-t-elle à ce point ? Sûrement parce que, comme tu le dis si bien, on a peur que cet échec nous définisse et que nous soyons des « losers ». J’espère en tout cas que tu vas le surmonter et réussir à atteindre ton objectif le mois prochain ! Bon courage à toi !

  6. Philippe Clavel

    J’aime beaucoup ton article Alex. Je ne suis pas sportif mais j’ai un métier qui nécessite une certaine endurance face à l’échec (commercial).
    Je suis comme toi je pense, à apprécier cette énergie. Ca me donne la niaque

  7. C’est une excellente question ! Tu as raison, c’est probablement vers l’adolescence qu’on se met à détester l’échec. Et moins on le rencontre (ou plutôt d’ailleurs : plus on arrive à l’éviter, quitte à ne prendre malheureusement aucun risque…), plus on y devient allergique ! Au point de ne plus savoir réagir quand il nous tombe dessus..
    Or, en de nombreuses circonstances, il fait partie du « jeu » : dans le sport, bien sûr. Mais dans l’aventure entrepreneuriale, aussi. Il faut donc absolument ré-apprendre à apprivoiser l’échec et le relativiser. A ce sujet, j’aime beaucoup cette citation de Clémenceau : « Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi » 🙂

  8. J’ai connu beaucoup d’échecs et particulièrement en termes de régime, j’ai recommencé il y a 3 mois maintenant en me faisant épauler par une professionnelle avec un programme très facile à suivre et cela marche, 6 kilos en 3 mois, lentement mais sûrement. Donc non l’échec n’est pas fatal !

  9. Tellement vrai, merci pour ce bel article ! Remplacer le mot « échec » par « apprentissage » fonctionne bien aussi je trouve. C’est impossible de réussir à tous les coups, il faut tatonner, avancer, se tromper, réajuster et repartir et c’est le chemin souvent qui fait la beauté d’un objectif !

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