la vérité que peu de coachs osent dire
Je vais te dire quelque chose que la plupart des coachs ne disent pas.
Oui, 80 % des programmes de sport échouent. Et non, ce n’est pas parce que les gens manquent de volonté.
Tu vois, ça fait plus de 20 ans que j’accompagne des personnes à se remettre en forme. J’ai vu des débuts incroyables… et aussi beaucoup d’abandons. Mais avec le temps, j’ai compris une chose essentielle : ce n’est pas la personne qui échoue, c’est le système.
Les programmes sont souvent mal pensés, trop stricts, pas adaptés à la vraie vie. Et surtout, ils oublient un élément essentiel : l’humain. Alors aujourd’hui, j’aimerais te partager ce que j’ai appris sur le terrain. Ce que j’ai observé, ressenti, vécu avec mes clients.
Et te montrer comment éviter les 4 grands pièges qui font échouer la plupart des gens… pour que cette fois, toi, tu arrêtes de culpabiliser et que tu mettes en place les moyens pour réussir.
1. Le piège du démarrage trop fort : “Je vais tout donner !”
Quand quelqu’un décide de reprendre le sport, il est souvent à bloc. Je le vois à chaque fois : les yeux brillent, la motivation est au maximum, les promesses fusent. Et le discours est toujours le même :
- — “Cette fois, c’est la bonne !”
- — “Je vais m’entraîner tous les jours, même si je suis fatigué !”
- — “J’ai commencé le régime et je vais perdre 500 gr par semaine”
Et la réalité est la suivante. Le corps est poussé dans ses retranchements, la fatigue s’installe, les courbatures arrivent. Et peu à peu… la motivation s’éteint.
👉 J’ai eu une cliente de 44 ans. Elle m’a contacté en me disant : “Je veux tout donner, je suis prête à souffrir.”
Je lui ai répondu calmement :
“Sophie, tu ne dois pas souffrir, tu dois construire.”
Elle voulait tout changer et transformer son corps en seulement 1 mois . Résultat ? Elle a fini épuisée, frustrée, et découragée.
Je lui ai alors proposé de repartir à zéro :
Réaliser 2 séances par semaine, de 20 minutes chacune, avec du plaisir et du calme. Une progression adapté à son rythme et surtout un accompagnement pour suivre son évolution. Trois mois plus tard, elle m’a envoyé un message pour me dire qu’elle tenait le rythme est que certes le changement était plus long mais régulier et efficace.
C’est ça, la vraie victoire : tenir sur la durée.
2. Le piège du manque de clarté : “Je veux juste perdre un peu…”
Combien de fois j’ai entendu cette phrase !
“Je veux juste perdre un peu de poids.”
“Je veux juste me remettre en forme.”
Mais “un peu” de quoi ?
C’est comme dire à ton GPS : “Amène-moi quelque part où je serai heureux.” Evidemment dans ce cas le GPS ne sait pas où aller.
Un objectif flou ne motive personne. C’est pour ça qu’il faut toujours définir un objectif clair et mesurable. J’organise régulièrement des ateliers pour définir son objectif SMART et mettre en place les premiers pas d’un programme adapté. C’est un atelier de 2 heures qui permet de poser sur papier les bonnes bases de départ. Mais c’est surtout un atelier qui permet de trouver le « pourquoi puissant » qui te motive.
C’est ça le secret : donner du sens à ton objectif.
Pas juste un chiffre, mais une raison forte, viscérale, qui te tire en avant.
3. Le piège de la comparaison : “Regarde, elle y arrive, pas moi…”
Je vais être honnête : la comparaison est un poison. Et aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, c’est pire que jamais. Tu ouvres Instagram, tu vois une femme de 45 ans avec un corps parfait, trois enfants, un boulot de dingue, et un sourire constant.
Et toi, tu te dis :
“Moi, je n’ai pas le temps.”
“Moi, je n’ai pas les résultats.”
Et la spirale commence. La petite voix dans ta tête commence son monologue. « Pourquoi les autres y arrive et pas moi. Pourquoi je n’arrive pas à tenir sur la durée. Je suis trop nul ». Alors le premier conseil est de dire à votre petite voix de se taire.
Puis tu regardes quelques mois en arrière et tu observes tes progrès et ta situation. On oublie trop souvent que le vrai progrès, c’est notre propre évolution. Pas celle des autres.
Ne te compare pas à ceux qui ont commencé avant toi.
Compare-toi à la personne que tu étais hier.
4. Le piège du manque d’accompagnement : “Je vais me débrouiller seul.”
C’est probablement le plus grand piège. On croit qu’on doit tout faire seul. Parce qu’on pense que demander de l’aide, c’est une faiblesse.
Parce qu’on se dit qu’on “devrait y arriver”. Tu te dit certainement que c’est trop cher de prendre un accompagnement professionnel. Mais laisse-moi te dire une vérité :
Personne ne réussit seul.
Même les plus grands champions ont un coach. Un regard extérieur. Une voix qui guide, qui corrige, qui encourage.
👉 Philippe, 46 ans, m’avait dit en riant :
“J’ai acheté 3 programmes en ligne, j’ai tout ce qu’il faut.”
Trois mois plus tard, il m’a recontacté, découragé. Il avait tout le matériel, mais il manquait l’essentiel : un accompagnement humain.
On a commencé ensemble. Je l’ai aidé à planifier ses séances, à comprendre ses erreurs, à ajuster ses repas, à gérer son mental.
Résultat : plus d’énergie, et surtout une fierté qu’il n’avait pas ressentie depuis des années.
Ce n’est pas le programme qui change une vie.
C’est la relation, le soutien, la régularité.
Ce que j’ai compris après des années de coaching
Après toutes ces années, j’ai compris que le sport n’est pas juste une question de corps. C’est une question d’équilibre. Un bon programme, c’est 30 % de technique et 70 % d’humain. Ce n’est pas la charge que tu portes qui compte, c’est la raison pour laquelle tu la portes.
Ce que je veux te transmettre, c’est que ton défi n’a pas besoin d’être parfait. Il a juste besoin d’exister et de te ressembler.
Ton défi doit avoir le pouvoir de te pousser à avancer un peu plus chaque jour. Si j’arrive à t’aider à comprendre cela en écrivant cet articles sur le blog alors je suis le plus heureux des hommes. TU PEUX REUSSIR TON DEFI SI TU SAIS POURQUOI TU LE COMMENCES
Ce que j’ai compris depuis quelques semaines, c’est que moi aussi j’ai besoin d’aide. En effet, tu ne peux pas y arriver lorsque tu es seul. Car la vérité, c’est que moi aussi j’ai pris du poids et je me suis laissé aller. En prenant soin des autres, j’ai fini par m’oublier. Et le bilan à 40 ans est que je n’aime plus ce corps, ni ce mental.
Tu vois, je suis comme toi. Et je te comprends quand tu culpabilises face à ton programme de sport. Ma solution est de trouver une communauté de femmes et d’hommes de 40 ans qui souhaitent se bouger et changer leur corps. J’aimerai créer ce groupe d’entraide qui souhaite reprendre le sport après 40 ans. Mais je n’ai pas encore osé franchir le pas de créer ce groupe.
Conclusion : échouer, c’est humain. Mais recommencer, c’est puissant.
Si tu as déjà abandonné un programme, ce n’est pas grave. Ce n’est pas un échec, c’est une expérience. J’en suis la preuve vivante, j’ai commencé et abandonné moi aussi. Tu peux retrouver mon histoire dans la page à propos de ce blog et tu verras que j’ai abandonné et que je me suis fais accompagné pour rebondir.
La vérité, c’est qu’on apprend plus d’un abandon que d’une réussite facile. L’important, c’est de comprendre pourquoi tu as arrêté… et de repartir, cette fois, différemment. Parce que oui, cette fois peut être la bonne.
👉 Passe à l’action :
- Écris-moi en commentaire ce qui t’a déjà fait abandonner un programme.
- Partage cet article à quelqu’un qui veut se relancer.
- Et si tu veux être accompagné pour de vrai écris dans les commentaires en quoi je peux t’aider. A mon défi sport, on ne cherche pas la perfection. On cherche le progrès.
FAQ – Les questions que j’entends souvent
1. Est-ce que je manque de volonté ?
Non. Tu manques de cadre, pas de courage. La volonté, tu l’as. Il faut juste apprendre à l’utiliser au bon endroit.
2. Combien de temps faut-il pour voir des résultats ?
En général, entre 6 et 8 semaines. Mais le vrai résultat, c’est quand tu ressens à nouveau de la fierté.
3. Est-ce que c’est trop tard pour moi ?
Jamais. J’ai vu des personnes de 60 ans transformer leur vie en quelques mois. Ce qui compte, c’est de commencer.
4. Comment garder la motivation sur la durée ?
Ne mise pas sur la motivation, mais sur l’organisation. La motivation change, les habitudes restent.
5. Pourquoi un accompagnement change tout ?
Parce qu’il t’évite les erreurs, il te soutient dans les moments difficiles, et il te rappelle que tu n’es pas seul dans ton défi.
🟠 En résumé :
Ce n’est pas ton corps qui t’a trahi.
C’est le manque de cadre, de clarté et d’accompagnement.
Et ça, ça peut se corriger.
Alors si tu veux repartir sur de bonnes bases, je t’invite à faire un petit pas dès aujourd’hui.
Pas un saut, pas un sprint.
Juste un pas dans la bonne direction.
Merci pour ces conseils très justes ! On parle souvent de motivation et de discipline, mais rarement du processus qui fait vraiment tenir dans la durée. J’aime beaucoup ta façon de montrer que le problème n’est pas le manque de volonté, mais les objectifs mal calibrés et les plans impossibles à suivre.
Le passage sur l’importance de rendre l’entraînement “vivable” plutôt que “parfait” m’a vraiment parlé : c’est exactement ce qui fait la différence entre tenir 3 semaines et tenir des années. Merci pour ce rappel concret et déculpabilisant
Merci a toi, effectivement c’est important de remettre la place du plaisir dans les séances de sport. Adapter un programme qui est une aide pour la santé et non un problème supplémentaire à gérer.
J’aime beaucoup ta façon de rappeler que ce n’est pas la volonté qui fait défaut mais la structure, les objectifs réalistes et le soutien.
Concernant ta question « Qu’est-ce qui t’a déjà fait abandonner un programme ? » → pour moi, c’était l’impatience de voir des résultats rapides, au détriment de la régularité. 😅 mais ton article m’encourage à garder cette régularité 😉
Merci à toi, C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Et pour le sport c’est pareil, la patience et la régularité sont la clé pour garder des résultats visibles. Mais il faut aussi prendre en compte la courbe d’apprentissage, c’est une succession de progression et de stabilisation. Pour progresser, il faut chercher de la difficulté et ensuite stabiliser ces progrès en continuant le sport.
C’est clair dans ma tête mais peut-être pas dans ce texte. N’hésite pas à me le dire si ma réponse est incompréhensible.